Réaliser le plus grand projet de séquestration de carbone au monde
La technique d’entreposage de dioxyde de carbone dans des réservoirs souterrains, connue sous le nom de capture, utilisation et stockage du carbone (CUSC), est considérée de plus en plus comme une étape clé vers un avenir carboneutre.
Notre équipe CUSC comprend des ingénieurs et ingénieures multidisciplinaires et des géoscientifiques qui travaillaient auparavant dans les secteurs pétrolier et gazier et qui appliquent désormais leurs compétences à la séquestration permanente des émissions.
Le projet Alberta Carbon GridMC (ACG) consiste en un système de transport et de séquestration de carbone d’envergure internationale conçu pour servir de multiples clients, industries et secteurs. Une fois terminé, l’ACG vise à transporter et à séquestrer plus de 20 millions de tonnes de CO2 par année, soit près de 10 % des émissions industrielles de l’Alberta, soutenant ainsi la transition de la province vers une économie à plus faibles émissions de carbone.
L’équipe de CUSC de GHD a soutenu le projet Industrial Heartland de l’ACG, qui a récemment été sélectionné par le gouvernement albertain pour conclure une entente accordant à l’ACG le droit d’effectuer des évaluations et des essais dans la zone d’intérêt attribuée afin de déterminer son aptitude à la séquestration du carbone.
L’équipe aide à la réduction des risques liés à la subsurface et aux incertitudes, afin d’assurer que le projet d’ACG atteigne son objectif de capacité de séquestration pendant 30 ans. Il s’agit d’un programme échelonné sur plusieurs années; avec la signature de l’accord d’évaluation, un programme d’appréciation pourra être réalisé pour caractériser les réservoirs de séquestration et optimiser le placement des puits. Les procédés d’acquisition et d’interprétation des données sismiques, de forage et de vérification des puits, et d’analyse en laboratoire se font par étapes, ce qui permet de réaliser des simulations de réservoirs dynamiques et détaillées afin de réduire les risques et les incertitudes.
Notre équipe a élaboré un modèle géologique statique préliminaire de la zone d’étude, couvrant plus de 50,000 km2, soit environ 600 cantons. Le modèle permettra d’évaluer la capacité de stockage et l’injectivité du dioxyde de carbone à l’aide d’une simulation dynamique du réservoir tirée de sources différentes, notamment des données sur les puits des anciens sites de forage de la zone d’étude.
Together with ACG, we are working with the Government of Alberta, and connecting with Indigenous communities and key stakeholders to further evaluate the suitability of each location for safely storing carbon from industrial emissions,”
says Director of Subsurface, CCUS - Michelle Pittenger.
«En collaboration avec l’ACG, nous travaillons avec le gouvernement de l’Alberta, en plus de créer des liens avec les communautés autochtones et les principales parties prenantes, afin d’évaluer plus attentivement l’aptitude de chaque emplacement à stocker de façon sécuritaire le carbone issu des émissions industrielles»,
Michelle Pittenger, directrice des travaux souterrains de CUSC chez GHD.
«Ce n’est pas parce que les sources d’énergie verte évoluent que le monde peut immédiatement cesser de dépendre des sources d’énergie riches en carbone. Une période de transition sera nécessaire avant qu’une rupture complète puisse avoir lieu. La technologie du CUSC permet de diminuer les surplus de carbone afin de ramener les émissions à un minimum.» Selon le directeur du CUSC chez GHD, Heath Nevels : «Le projet Industrial Heartland d’ACG fournira aux émetteurs de la région une solution rentable, sûre et fiable pour stocker de façon permanente le CO2.»
